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salut à tous
nous voici à Mörön,au nord de la Mongolie ,dans un vrai hôtel de luxe avec chambre superbe et lit confortable .
une bonne douche et rasage de prés nous ont remis en forme .
wifi dans la chambre.
je vais m essayer à ce nouveau sport pour moi : le blog ....
d abord un rapide résumé des épisodes précédents :
Rolland est parti de Sisteron le vendredi pour Strasbourg je pars le samedi matin à 2h00
il va m y attendre pend.ant que je passe par Roissy pour compléter mon chargement destiné à l ' hôpital d'Oulaan Batoor.N ous faisons jonction à la première station service après le pont de l Europe à Strasbourg et filons coucher à Berlin!!!!
.
Petite mise en jambe :Rolland est un solide rouleur ,et fait une navigation sans faute ni hésitation qui nous mène en 6 jours à Omsk avec 34 h d'avance.6553 kms plus loin .
Allemagne, Pologne , Lettonie , Lituanie, se traversent à grandes enjambées, comme la Russie.
Par contre, quelle déception à la douane Russe :6 heures d’attente pour que je me fasse refouler et reparte en Lettonie. Je dois y déposer tout mon chargement humanitaire qui a été refusé par les douaniers Russes. Deux Lettoniens prennent en charge tout matériel qui sera déposé à l 'hôpital local. Je repasse la douane russe et rejoins Rolland qui m’attend sur le 1er parking pour y dormir.
Lui non plus n’avait pas été épargné. Il a eu droit à la fouille complète du véhicule, y compris par les chiens anti drogue, et a du palabrer pendant 2 heures pour justifier de son excédent de bagage. Nous n’avons droit qu’à 50kg par personne et les douaniers ne comprennent pas que nos épouses nous rejoignent en avion et que nous transportons leurs bagages en voiture. Et tout ça pour 2 mois.
. Quant à leur faire comprendre que roue de secours supplémentaire, pièces détachées et outillage ne sont pas des effets personnels….
Quelques arrestations plus loin nous arrivons dans un petit hôtel pour prendre 36 h de repos et de remise en forme pour nous et les véhicules.
la route en Russie est très rock ' n roll :les camions , qui se serrent pour qu' on les double , roulent à toc ; les voitures doublent totalement à l aveugle et parfois se jettent sur l’accotement d 'en en face pour finir de doubler à contre sens; tout ça souvent passe mais parfois il y a carton rouge et des accidents spectaculaires et assez nombreux.
La Russie ça se mérite et ça se paye .....Tout comme notre excès de vitesse : les flics nous font monter dans leur 4x4 et nous font comprendre par gestes qu’ils sont près à oublier l’infraction si nous déposons 20 dollars sur le plancher de leur voiture.
, Rolland négocie (aussi bien qu’ il conduit,) dans différentes monnaies et l excès de vitesse ne coûte pas trop cher...
Mais tout ceci s’oublie vite en Mongolie.
Aujourd’hui que nous venons de toucher la frontière chinoise du doigt, le sordide et la mesquinerie des Russes est oublié depuis longtemps.
Les Mongoles, tout sourire, sont serviables
à l’extrême et comprennent par gestes, toutes les plaisanteries qui les font éclater de rire. Les paysages sont grandioses à l’infini, que ce soient les sommets enneigés de l’Altay,les immenses lacs, les vallées verdoyantes rappelant la Suisse, les plaines fertiles ou marécageuses ou les plateaux désertiques ;Tout est démesuré !!!
Au milieu de tout ça, des bergers parfois à moto ,(hélas) mais le plus souvent à cheval, rassemblent ou déplacent leurs troupeaux de moutons, de chèvres, de vaches ou de chevaux survolés par les aigles qui planent en grand nombre, tandis que se démènent en tous sens des rats- écureuils devant le capot de nos voitures.
Le lac KÔvsgöl Nuur et les éleveurs de rennes.
Depuis les 5000 kms que nous roulons en Mongolie, plein de paysages variés ont eu
le temps de se succéder.Balade avec Zorig et sa famille pour découvrir une famille d'éleveurs de rennes.
L'ami Zorig dont nous reparlerons plus tard
Sur la route de Bulgan , nous faisons un détour pour aller visiter le temple de Amarbaysdaland.Dès la fin du goudron, Sandrine prend le volant. La veille ,en escaladant le pare choc arrière et la roue de secours pour monter sur la galerie de toit, Jacques s’est fait une bonne déchirure du mollet gauche et ne peut plus débrayer qu’avec le talon et le pied tordu : conduite sur piste impossible pendant 24 h.Mais comme les dieux Mongoles nous protègent, Sandrine fait les 90 kms de pistes et la fin du trajet de nuit sur une route pleine d’ornières.Nous arrivons à Oulaan Batoor dans un long embouteillage de voitures et de camions parfois sans feu, long trajet parsemé d’accrochages et d’accidents diverses.
Amarbayasdaland khiid entouré à 50m de distance par son mur d'enceinte chargé de repousser les mauvais esprit. Habité aujourdh'ui par 80 moines
ceci constitue les restes de 60 temples rasés par les russes,grands humanistes, qui tuèrent plusieurs milliers de moines en quelques mois.
Oulaan Bataar (le héros rouge) capitale de la Mongolie , regroupant 80% de la population.
Nous décidons de ne pas trop rester dans cette ville à la périphérie de bidonvilles et au centre d’immeubles ultra modernes .Nous avons juste à rencontrer Guy et Yannick, propriétaires respectifs du Bistrot Français et de la crêperie bretonne.Le temps de prendre un verre chez l’un et une crêpe chez l’autre suffit à les découvrir joviaux, serviables, chaleureux et tous deux le verbe haut.
A porter au crédit de Yannick: l'introduction de la pétanque en Mongolie.
Le parlement
On assiste à un feu d'immeuble!!
le grand Khan à la sortie de la ville (sur la montagne)
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